jeudi 16 décembre 2010

Mais c’est ma faute. C’est moi qui t’ai fait croire que j’étais forte.

Faire l'amour et ne pas vouloir prendre sa douche durant deux jours après. Se promener habillée de son t-shirt pendant une semaine et se fâcher quand sa colocataire le prend par erreur. Fumer des cigarettes en voulant être sexy quand il n'est pas là, au cas où il pourrait t'observer par le pouvoir de la pensée. Le croiser quinze fois par jour et devenir complètement folle parcequ'il est soudainement omniprésent...

Comment te dire que la musique m’angoisse? Comment t’expliquer que les mots me blessent?


Il m'avait réveillée à l'aube en me couvrant de baisers. Dans la lumière naissante du matin, il m'avait prise dans ses bras et avait feint l'amour, le temps de l'amour. C'est ça le problème avec les caresses, les chambres blanches et les oreillers de plumes: on oublie de rester sur ses gardes.

jeudi 2 décembre 2010

Detoxing the cold sweat of shame

Un trop-plein qui me prend à la gorge. Cette sensation de ne plus connaître son corps, de ne plus le maitriser. J'existe dans ce corps qui s'engorge, qui s'étale, qui prend de la place. Trop de place. Tellement de place. Mon corps occupe un espace que je ne contrôle pas. Mon corps accroche les choses qui se trouvent à proximité. Mon corps oblige les autres à le frôler , car ils ne peuvent l'éviter. Les gens tournent le regard, personne ne veut voir. Je suis laide. Il faut rapetisser, devenir toute petite; il est impératif de s'effacer. Le contrôle est tout ce qu'il me reste.

mardi 30 novembre 2010

Tu me souris comme à un enfant


Peu importe ce que tu me racontes, peu importe tes belles histoires, c'est vers elle que tu reviens le soir. Tu me regardes avec des yeux brulants, tu me souris comme à un enfant. Pitié, choisis-moi ou laisse-moi tomber. Choisis-moi, choisis-moi...

jeudi 18 novembre 2010

Marie-Antoinette


Dans le fond, si je suis honnête, ce que j'aimais avec lui, ce n'était pas de pouvoir jouer à porter un masque, mais bien de pouvoir être finalement moi-même. Être celle que je suis, mais que je ne montre jamais. On m'a appris le féminisme et la retenue. Avec lui, je pouvais être putain, matérialiste, superficielle et même silencieuse. Je pouvais enfin laisser mon cerveau de coté pour l'écouter parler, mais sans rien devoir retenir. Je n'avais pas à faire semblant de ne pas aimer être traitée en objet. Je pouvais boire du champagne, manger du tartare et garder mes talons hauts durant l'amour. Somme toute, je pouvais enfin me laisser être femme...

Love triangle

Guy : «She said she would break my heart. Good luck.»

Girl 1, in her head, : «It's because you don't have one.»

Girl 2, knowing what Girl 1 was thinking, : «Or, it has already been broken.»

samedi 13 novembre 2010

Comparaison dans le vide

Comme cet amant qui me répétait chaque fois ne pas savoir ce qu'il faisait chez moi, qu'il aimait quelqu'un et qu'il était heureux. Comme celui qui affirmait penser à moi sans arrêt, mais qui préférait se réveiller auprès d'une autre. Ou encore celui pour qui le sexe était sacré, mais qui ne me rappelait jamais le lendemain.

Comme cet auteur qui souffrait du même mal que moi qui m'a dit chercher à combattre LE SOMBRE.

Comme tous ceux qui m'ont menti et à qui j'ai menti en retour. Tous ces hommes devant qui j'ai été forte pour ensuite m'écrouler. Tous ces hommes qui m'ont mise en pièces, parce que je leur ai demandé.

samedi 16 octobre 2010

mercredi 29 septembre 2010

fetichism aint dead


Well, for you, I would become her.

samedi 25 septembre 2010

Montréal est grand comme un désordre universel


et je serais heureuse fille heureuse
d'être la femme que je pourrais être dans tes bras

mardi 21 septembre 2010

Nemesis

Tu sais, quand tu croises un homme qui porte le parfum d'un autre et que, pendant une fraction de seconde, tu oublies où tu te trouve...

dimanche 12 septembre 2010

Reflet

Dans le désordre, quand j'écris, tu es là. Dans la glace, quand je lève les yeux, tu es là. Quand je sors de chez moi, que j'enfile mon trench et mes ballerines, je suis toi.
Savais-tu que je t'attends toujours?
Je te cherche désespérément, dans le métro, au supermarché (tu sais, ceux qui nous attirent la nuit, avec leurs néons, comme des phares perdus en plein milieu des beaux quartiers) où-es tu; parmi les fruits?
Je lis des livres que tu as lus, juste pour penser comme toi. Je couche avec des hommes qui t'ont connu, juste pour me rapprocher de toi. Et ainsi, perdue dans mes draps blancs, je peux finalement transpirer ces larmes, qui ne m'appartiennent plus.

jeudi 2 septembre 2010


Hommes poissons, je ne sais pas nager.

mercredi 25 août 2010

We love the nights

I would relive that night, every night.

mardi 17 août 2010

I'm going to die alone.

“I am going to die alone. I only have myself to blame. I’m picky and a little crazy and maybe I’m in love with my good friend who’s totally not into me, but whatever. I’m NOT bitter. And no, I won’t internet date, thank you very much. And Fine, I’m a lot crazy. But that doesn’t mean that I should just settle for some nice guy who doesn’t go to the gym and has s**tty taste in everything. I’d rather die. Alone.”

dimanche 15 août 2010

Ses mains

Quand il m'a prise par la main, pour la première fois, je n'étais encore qu'une enfant. Pourtant, j'ai su que ma vie allait en être marquée à jamais. Ses mains n'étaient pas grandes, mais elles étaient douces, fermes et avaient un je-ne-sais-quoi qui me touchait droit au coeur quand je les regardais.
Les mains ont le pouvoir de me faire tomber amoureuse. Tous les hommes que j'ai aimés possédaient ces mains qui me bouleversent sans que je ne sache vraiment pourquoi.
Il y a les mains qui m'excitent, des mains que je veux sur mon corps et dans mes cheveux, mais sans que j'en soi émue. Et puis il y a les mains qui me dégoutent, celles qui font en sorte que je sais, au premier regard, que je ne pourrai jamais aimer l'homme à qui elles appartiennent. Puis, finalement, il y a cette catégorie singulière de mains qui vient me prendre droit au coeur, qui me retourne en dedans et qui fait en sorte que j'aime, sans totalement en comprendre la raison...

jeudi 12 août 2010

Il y a des jours comme ça où le destin pèse; particulièrement menaçant.

jeudi 29 juillet 2010

Ce que je veux te dire

l'effroi s'emmêle à l'eau qui ourle tes yeux
le dernier cri de détresse vrille à ma tempe
(nous vivons loin l'un de l'autre à cause de moi
plus démuni que pauvreté d'antan)


lundi 26 juillet 2010

mardi 20 juillet 2010

Aux hommes qui ont partagés ma vie

Salomon: Merci de m'avoir fait connaitre le véritable amour; je n'ai jamais aimé un autre homme comme je t'ai aimé. Malgré que cela fut parfois très douloureux, merci de m'avoir fait grandir et merci de ne jamais avoir fait semblant. Finalement, merci de la force que tu m'as donnée et, surtout, merc1 d'être encore présent dans ma vie.

Hans: Merci d'avoir brisé le moule du genre d'homme qui m'attirait. Merci de m'avoir fait sentir comme la plus belle fille de Montréal. Merci de m'avoir prouvé qu'intelligence ne rime pas forcément avec condescendance. Merci de ton écoute et, finalement, merci parcequ'avec toi, j'ai réalisé que la confiance est peut-être un encore plus grand compliment que l'amour.

Paul-André: Merci pour tout l'amour que je lisais dans tes yeux quand tu me regardais. Merci d'avoir fait le voyage entre Ottawa et Montréal aussi souvent. Merci d'avoir essayé d'entrer dans ma vie ici sans jamais porté de jugements. Merci de ta patiente pour toutes les fois où j'ai essayé de te pousser à bout, merci de m'avoir ouvert ton coeur aussi facilement. Je réalise que j'ai dû te faire beaucoup de peine en décidant que j'en avais assez. Merci de ne jamais me l'avoir reproché.

Said: Merci d'avoir été une force tranquille sur laquelle j'ai pu m'appuyer. Merci de ta patience lors de mes crises et merci de toujours m'avoir traité en parfait gentleman. Merci pour toutes tes tentatives à me rendre heureuse, tu y as souvent réussi. Merci de m'avoir fait sentir belle et aimée malgré le fait que je n'ai pas réussi à te rendre la pareille. Merci pour tous les beaux endroits où tu m'as sortie et, finalement, merci de ne jamais m'avoir fait de reproches.

À tous les autres: Merci de m'avoir fait grandir, chacun à votre manière. Merci d'avoir rendu ma vie plus intéressante, merci de m'avoir trouvée belle et merci de m'avoir écoutée. Finalement, merci à chacun d'entre vous à m'avoir donné une idée, de plus en plus claire, de ce que l'homme parfait pour moi sera.

mercredi 7 juillet 2010

Givenchy couture 2010 "A romantic way to see death."






Riccardo Tisci did not disapoint. I love that white is the new black.

Valentino Couture, Fall 2010...






Chiuri and Piccioli are ruining Valentino... God I miss 2007!

mardi 29 juin 2010

Troie

Mon corps m'a abandonnée peu longtemps après lui. Comme incapable de supporter son départ, comme pour me punir de l'avoir fait fuir, mon corps m'a attaquée. Il a voulu me le faire payer.

C'est mon centre qui s'est fâché, l'a où l'on se nourrit, là ou l'on absorbe tout ce qu'il nous faut pour rester en vie. C'est le coeur même de ma personne qui s'est rompu.

Je me suis retrouvée seule, prise dans ce corps qui avait décidé d'en finir. C'est lui que mes tripes voulaient. Mais il n'y avait que moi, moi qu'il avait décidé de quitter.

Il n'y a rien à faire dans ces cas là. Je n'ai eu d'autre choix que de me plier en deux, impuissante face à la force qui s'acharnait à me détruire.

lundi 28 juin 2010

Fées et Princesses au bout de leur sang

Ouais, l'attirance physique, ouais, l'abus d'alcool et de substances «illicites» (haha)
oui, oui, oui, tu m'as demandé la permission et je t'ai dit oui. OUI, OK.
Et tu sais quoi, je me suis réveillée le lendemain en te trouvant toujours aussi parfait que la soirée d'avant (et me trouvant toujours aussi conne de me laisser embarquer dans des trucs comme ça) .

(http://www.veritableoursonguimauve.blogspot.com/)

samedi 26 juin 2010

Three's a crowd


I miss you and I miss us, all three of us.

mardi 8 juin 2010

Vous me rendez triste

Vous me rendez triste
chacun d'entre vous
avec vos mots, vos mains, votre démarche
vous me donnez envie de pleurer
chacun d'entre vous
avec vos mots, vos mains, votre démarche

lundi 7 juin 2010

C'était salement romantique

Et si je disgresse comme ça constamment et perds le fil à tout bout de champ, c'est en lien direct avec le fantasme de ton corps fluide, à cause de tes cheveux qui sentent les arbres, sans oublier ta démarche désinvolte de matou de ruelle, de gars qui ne se retourne pas après le dernier baiser. Je n'ai jamais compris exactement comment tu t'y étais pris pour charmer les trois quarts des montréalais agés de dix-huit ans à quarante ans, gay, bis ou hétéros, probablement parce que tu n'As pas besoin d'eux, qu'ils le sentent, que tu ne demandes rien à personne et n'attends rien des autres. Tu utilises le verbe aimer d'une curieuse façon, à l'impératif, deuxième personne du singulier, tu ne veux pas dire je t'aime et encore moins qu'on te le dise. Aime, dis-tu comme jésus-christ l'a bien voulu avant moi. Tu t'exprimes comme un mystique sexy.
Vois dans quel état ça me met.
- M-H Poitras

dimanche 6 juin 2010

Poker face

Je ne le connais même pas et il me donne le gout de pleurer. Il me rapelle peut-être juste trop un autre. Il m'a dit jouer aux dés, je lui ai répondu «gamble on me, you wont regret it» Lui non, mais peut-être que moi oui...

Il me fait écouter de la musique, découvrir des choses, il écrit et ne fait jamais de fautes. Il m'a dit être quelqu'un qui juge, qui catégorise... et j'ai compris. Il a parlé, j'ai acquiescé, j'ai souri, mais j'ai compris. Et j'ai eu peur.

Sa force vertigineuse m'a donné la nausée : je pourrais tomber de haut.

Dix ans maintenant

Les matins où je me réveille pour le trouver endormi à coté de moi, au chaud sous sa couverture blanche, j'éprouve immanquablement une joie immense et un besoin irrésistible de me réfugier dans ses grands bras pour coller mon nez contre sa poitrine.

De l'entendre grogner me ramène dix ans en arrière et j'en oublie toutes les années qui maintenant nous séparent. Il m'enlace et sens toujours bon. Ses bras sont réconfortants et dans ces moments là, je l'aime.

On va déjeuner et je l'aime encore plus. Le café, les oeufs, sa voix..
Il monologue, gesticule, s'esclaffe de rire. Je souris, comme toujours, mais ne l'écoute jamais.
Il le sait, on s'en fou.

Puis on se quitte, un baiser devant l'entrée du métro. Je dis en blaguant : «on se revoit dans 6 mois!» Il me répond oui mais regarde ailleurs avec un sourire faux. C'est à son tour de ne plus m'entendre.

Je souris tout de même, comme prévu, et marche vers les portes. Car, voyez-vous, sa façon d'ainsi disparaitre subitement devant moi, devant nous, ça aussi c'est entendu entre nous.
Je l'aime.

samedi 5 juin 2010

She opened her mouth
and opened the door
to the kind of truth
he'd not heard before
that scattered his mind
like glass on the floor
too sharp to pick up
too crushed to restore..

mardi 11 mai 2010

Ce soir je suis triste. Il m'arrive encore de penser à elle quand, dans des moments d'incertitude comme maintenant, je me souviens de son support à toute épreuve.

Elle possédait cette capacité extraordinaire de rationaliser toute chose pour la tourner à mon avantage. Ella avait d'instinct les mots pour me calmer. C'était une fille intelligente. C'était aussi une fille drôle; je n'ai jamais autant ri qu'avec elle.

Pendant un temps, je nous ai vraiment crus invincibles.

Les détails du comment, et surtout du pourquoi, ont maintenant perdus de leur importance. Malgré tout, cette nuit je suis triste.

Vivement le levé du jour pour alléger mes pensées.

jeudi 29 avril 2010

Lanvin spring 2010







Im in Love with it all!

mardi 13 avril 2010

Toi.

Tu traverses la foule, cigarette à la main, l'air désoinvolte. Tu ne m'as pas encore vue, d'ailleurs tu ne vois personne.

Paradoxalement, toi, tu ne passes pas inaperçu. Quand tu marches, les gens s'écartent automatiquement de ton chemin, répondant à une force qu'ils ne contrôlent pas. Tu as cet effet-là; tu stupéfies par ta beauté.

Tu me parles littérature, me considérant comme un mentor en la matière. Moi, je joue le jeu. Je suis toujours belle, intelligente et surtout gentille autour de toi.

Ta peau est douce comme celle d'un enfant, étrange contraste avec ton corps d'homme. Tes bras sont plus grands que nature et les paumes de tes mains, plus grandes que mon visage. Tu sens l'été et ta salive goûte l'eau.

Quand on fait l'amour, je réussis à croire que tu m'aimes et je ne peux m'imaginer que tu puisses un jour en vouloir une autre. Cependant, tu en veux d'autres, plusieurs autres...

Tu me donnes envie de te faire des enfants et quand je pars de chez toi, j'ai toujours des larmes dans les yeux.