mardi 8 février 2011

Tout peut arriver dans la vie, et surtout rien.

J'étais arrivée au restaurant avant toi. Sur le coup, je n’ai pas su comment réagir. Cela ne concordait pas avec le scénario auquel je m’étais préparée. J’ai remercié le maitre d’hôtel en descendant les marches à reculons, légèrement paniquée. J’ai décidé de marcher un peu, pour finalement me raviser au bout de la rue, me trouvant complètement ridicule. Je suis revenue sur mes pas, annonçant cette fois, que j’allais t’attendre. Il m’a demandé si je désirais qu’il mette nos noms sur la liste pour la terrasse, ce à quoi j’ai acquiescé en me commandant un gin-tonic pour calmer mes nerfs. Puis, tu es entré. Je n’ai pas eu à me tourner la tête pour le savoir ; je l’ai senti. Tu m’as vue et, un grand sourire accroché au visage, tu t’es approché de la table en te confondant en excuses pour ton retard. Tu t’es arrêté devant moi, m’as regardée droit dans les yeux et m’as tendu la main. À ce moment, je peux te jurer que la pièce au complet s’est immobilisée. Ta main, ce qu’elle est venue chercher en moi, je ne pourrai jamais réussir à le mettre en mots. J’en ai presque eu les larmes aux yeux. En fait, je me serais mise à pleurer si cela n’avait pas été de l’incroyable peur qui m’a prise à la gorge au même moment. Quand nos doigts se sont touchés, j’ai su que je me donnerais à toi tout entière. J’ai aussi su que tu ne le ferais pas en retour. Ta force vertigineuse m’a donné la nausée, mais il fût alors évident qu'avec toi, tomber de haut serait ma seule option.

vendredi 4 février 2011

Je t’ai parlé de moi aussi. Mais tu n’étais pas là.

Tu t’en fou. Tu es là, mais jamais totalement. Tu es là quand tu es loin, mais jamais quand tu es proche. Arrête, tu sais exactement de quoi je parle. Stop ton jeu, tu n’impressionnes personne. (Sauf moi). Fuck you. Fuck tes beaux mots et puis fuck ta culture. Tu parles beaucoup, tu sais. Tu penses peut-être que je n’écoute pas vraiment, à ta façon. Tu te trompes mon ami. Quand tu confesses, je retiens toujours tes mots. Mais tu t’en fou...