jeudi 29 décembre 2011

Euphorie/Utopie


Depuis que tu ais entré dans ma vie, j'ai des visions de futur. Je vois des enfants qui courent sur le quai, des anniversaires dans une maison remplie de voix, de chaleur et d'amour. Je vois des voyages, des nuits enlacés, des fous rire... Tu dis vouloir m'ouvrir toutes ces portes, tu dis qu'avec moi, tu as les mêmes visions. Mais tout pourrait si facilement disparaître... Qui a droit à autant de bonheur?....

Soul pleureur


La première nuit ensemble, peut-être la dernière, qui sait? Par habitude, une fois le soleil levé, je me suis sentie de trop dans ton lit. Pendant que tu dormais, j'ai pleurée doucement de connaître déjà notre histoire par coeur.

J'ai pleurée de m'être donnée à toi de la même façon qu'aux autres. J'ai pleurée pour les jours à venir où j'attendrai un message de toi, mon téléphone à la main, sans en recevoir. J'ai pleurée pour le message que tu finiras par envoyer qui sera rempli de politesse. J'ai pleurée pour nos rencontres à venir, pour le malaise qui sera inévitable, pour toute l'horreur que cette gêne m'inspirera. J'ai pleurée de t'avoir si près mais de nous savoir si loin. 

Dans ton lit, ce matin là, j'ai pleurée d'avance notre fin.

Leitmotiv


Notre histoire avait commencé sur Twitter. Pour une raison qui m'échappe encore, tu avais commencé à me suivre. J'avais recherché ton nom sur google et t'avais trouvé mignon. Puis, un premier message où tu complimentais les bottes qui ornaient mon papier peint. Tu écrivais que ça devait être beau, un pied là-dedans. Il ne m'en fallait pas plus. 

 Nous nous sommes ensuite ajoutés sur Facebook (mon initiative) et tu m'as écrit pour m'annoncer que tu venais passer quelques jours à Montréal, pour un tournage. Tu m'invitais à souper. C'est rare une invitation à souper qui n'est pas précédée d'une première date à prendre un verre ensemble. Première date qui se termine habituellement dans un lit et dans l'embarras du lendemain matin trop intime, trop vite. J'ai interprété ça comme un signe. Quand tu es entré dans le restaurant, je n'ai pas eu à me retourner pour le savoir, je l'ai senti. Tu t'es approché de la table en souriant et en te confondant en excuses pour ton retard. Tu m'as tendu la main, nos doigts se sont touchés, déchargeant toute l'électricité contenue dans nos corps respectifs. 

Il fût alors évident que notre histoire en serait une d'orages et de passion, de vertige et, surtout, de chutes. Nous avons fait l'amour le soir même dans la chambre d'hôtel que tu avais louée. Tu semblais sincèrement surpris d'avoir réussi à m'amener dans ton lit; tu as même éjaculé trop rapidement. Je te trouvais charmant. Tu devais quitter très tôt le lendemain matin et je suis restée à dormir dans ton odeur jusqu'à midi. À ma plus grande surprise, tu m'as écrit un courriel du train pour me remercier de la soirée. Nous nous sommes revus quelques fois par la suite, quand tu venais à Montréal. Différents restaurants, différents hôtels, mais toujours la même soirée. Tu ne fermais jamais les yeux et savais crier mon nom, sans te tromper, au bon moment. Il t'est même arrivé de me murmurer des mots doux et des promesses qui semblaient sincères. Somme toute, tu savais feindre l'amour, pendant l'amour. 

Les mois ont passé et tes visites ont commencées à se faire de plus en plus espacées. Tu blâmais ton travail et je comprenais. Puis, j'ai vu sur Facebook que tu étais venu à Montréal et que tu ne m'avais pas appelé. J'ai pleurée deux jours durant. Cela ne m'a cependant pas empêcher de vouloir te revoir, quand tu en a eu envie, quelques semaines plus tard. Le même scénario s'est répété à plusieurs reprises; j'ai pleuré chacun de tes silences et puis j'ai accepté tes invitations sans rien dire, encore et encore. Mais ce ne fût plus jamais pareil. Je crois que, jusqu'à ce jour, tu ne comprends pas ce qui s'est passé pour que je commence à pleurer sans raisons dans notre chambre, pour que je t'en dises toujours trop sur moi et pour que je n'arrive plus à jouir, ou à te faire jouir.

Quand je t'ai annoncé mon déménagement trop loin pour un voyage en train, tu as pris deux jours pour répondre à mon message. Tu étais content pour moi, tu admirais mon courage. Si tu avais su qu'une seule parole de ta part m'aurais gardé en place, l'aurais tu prononcée? Nous nous sommes revus une dernière fois, au même hôtel que la première. C'était peut-être ta façon de boucler la boucle, comme on dit. Tu restes la seule personne à ne pas m'avoir écrit depuis mon départ. Mais je ne t'en veux pas. « Nous vivons dans une époque moderne », dis-tu toujours..

vendredi 29 avril 2011

I lost our key

The key to fantasy is knowing that you're in one. It's when you start thinking it's real that things become complicated. Fantasy and reality, and never the twins shall meet.

lundi 25 avril 2011

I love New-York

Tu remontais ma jupe et caressais mes jambes en me jurant ne plus l'aimer.  Je t'avais cru… Ce soir, alors que j'écris, je te sais à New-York avec elle. Tu ne le cache même pas. Je vous imagine, main dans la main, déambulant dans Central Parc. La sors tu boire les meilleurs vins? Est-ce que tu lui murmure au creux de l'oreille que sa robe te rend fou? Lui fais tu l'amour en criant son nom? Est-ce que c'est le mien qui te vient aux lèvres parfois?

dimanche 24 avril 2011

Les dimanches soirs me donnent envie de mourir

Seule, dans ce pays où j'ai perdu tout mes repères, je continue à penser à toi.  La nuit, je fais des rêves terribles où des hommes armés tranche la gorge des jeunes filles qui dorment, seulement parce qu'elles sont blanches. Je pleure tout les soirs, de peur qu'ils reviennent me visiter. J'aimerais tant pouvoir te dire ces choses, et que tu veuilles les entendre. Savais tu que, parfois, je pose devant le miroir en imaginant que tu puisses m'y voir dans ton reflet? Les meubles craquent, les bruits m'effraient et je pleure d'être si loin. Souvent, le coeur me monte dans la gorge tellement que je ne peux plus parler, encore moins respirer. L'éloignement est comme un vertige intense. Ça doit ressembler à ça mourir de toi. 

mardi 8 février 2011

Tout peut arriver dans la vie, et surtout rien.

J'étais arrivée au restaurant avant toi. Sur le coup, je n’ai pas su comment réagir. Cela ne concordait pas avec le scénario auquel je m’étais préparée. J’ai remercié le maitre d’hôtel en descendant les marches à reculons, légèrement paniquée. J’ai décidé de marcher un peu, pour finalement me raviser au bout de la rue, me trouvant complètement ridicule. Je suis revenue sur mes pas, annonçant cette fois, que j’allais t’attendre. Il m’a demandé si je désirais qu’il mette nos noms sur la liste pour la terrasse, ce à quoi j’ai acquiescé en me commandant un gin-tonic pour calmer mes nerfs. Puis, tu es entré. Je n’ai pas eu à me tourner la tête pour le savoir ; je l’ai senti. Tu m’as vue et, un grand sourire accroché au visage, tu t’es approché de la table en te confondant en excuses pour ton retard. Tu t’es arrêté devant moi, m’as regardée droit dans les yeux et m’as tendu la main. À ce moment, je peux te jurer que la pièce au complet s’est immobilisée. Ta main, ce qu’elle est venue chercher en moi, je ne pourrai jamais réussir à le mettre en mots. J’en ai presque eu les larmes aux yeux. En fait, je me serais mise à pleurer si cela n’avait pas été de l’incroyable peur qui m’a prise à la gorge au même moment. Quand nos doigts se sont touchés, j’ai su que je me donnerais à toi tout entière. J’ai aussi su que tu ne le ferais pas en retour. Ta force vertigineuse m’a donné la nausée, mais il fût alors évident qu'avec toi, tomber de haut serait ma seule option.

vendredi 4 février 2011

Je t’ai parlé de moi aussi. Mais tu n’étais pas là.

Tu t’en fou. Tu es là, mais jamais totalement. Tu es là quand tu es loin, mais jamais quand tu es proche. Arrête, tu sais exactement de quoi je parle. Stop ton jeu, tu n’impressionnes personne. (Sauf moi). Fuck you. Fuck tes beaux mots et puis fuck ta culture. Tu parles beaucoup, tu sais. Tu penses peut-être que je n’écoute pas vraiment, à ta façon. Tu te trompes mon ami. Quand tu confesses, je retiens toujours tes mots. Mais tu t’en fou...

jeudi 27 janvier 2011

I love you.

I hate the way you talk to me and the way you cut your hair,
I hate the way you drive my car, I hate it when your stare.

I hate your big dumb combat boots and the way you read my mind,
I hate you so much it makes me sick, it even makes me rhyme.

I hate the way you’re always right, I hate it when you lie,
I hate it when you make me laugh, even worse when you make me cry.
I hate it when you’re not around and the fact that you didn’t call.

But mostly I hate it that I don’t hate you.
Not even a little bit.
Not even close.
Not even at all.

lundi 17 janvier 2011

Je ne suis pas de ceux qui meurent de chagrin

Tu m’avais dit rêver de mon corps la nuit, que je te serrais alors dans mes bras et que tu t’y trouvais heureux. Tu m’avais dit que je te manquais, que quand tu te promenais le jour, tu écoutais des chansons pour y entendre mon nom. Tu m’avais dit être bien avec moi et que dans mes yeux, tu voyais des étoiles. Tu m’avais dit qu’elles n’étaient pas que filantes, ces étoiles, parce que la lune y brillait avec elles. Tu m’avais dit aimer mon rire autant que mes jambes et mes lèvres autant que mes seins.  Ce soir-là, tu m’avais dit ne jamais vouloir sortir de notre chambre, parce que tu m'y aimais. Tu m’avais dit…