jeudi 16 décembre 2010

Mais c’est ma faute. C’est moi qui t’ai fait croire que j’étais forte.

Faire l'amour et ne pas vouloir prendre sa douche durant deux jours après. Se promener habillée de son t-shirt pendant une semaine et se fâcher quand sa colocataire le prend par erreur. Fumer des cigarettes en voulant être sexy quand il n'est pas là, au cas où il pourrait t'observer par le pouvoir de la pensée. Le croiser quinze fois par jour et devenir complètement folle parcequ'il est soudainement omniprésent...

Comment te dire que la musique m’angoisse? Comment t’expliquer que les mots me blessent?


Il m'avait réveillée à l'aube en me couvrant de baisers. Dans la lumière naissante du matin, il m'avait prise dans ses bras et avait feint l'amour, le temps de l'amour. C'est ça le problème avec les caresses, les chambres blanches et les oreillers de plumes: on oublie de rester sur ses gardes.

jeudi 2 décembre 2010

Detoxing the cold sweat of shame

Un trop-plein qui me prend à la gorge. Cette sensation de ne plus connaître son corps, de ne plus le maitriser. J'existe dans ce corps qui s'engorge, qui s'étale, qui prend de la place. Trop de place. Tellement de place. Mon corps occupe un espace que je ne contrôle pas. Mon corps accroche les choses qui se trouvent à proximité. Mon corps oblige les autres à le frôler , car ils ne peuvent l'éviter. Les gens tournent le regard, personne ne veut voir. Je suis laide. Il faut rapetisser, devenir toute petite; il est impératif de s'effacer. Le contrôle est tout ce qu'il me reste.