mardi 30 novembre 2010

Tu me souris comme à un enfant


Peu importe ce que tu me racontes, peu importe tes belles histoires, c'est vers elle que tu reviens le soir. Tu me regardes avec des yeux brulants, tu me souris comme à un enfant. Pitié, choisis-moi ou laisse-moi tomber. Choisis-moi, choisis-moi...

jeudi 18 novembre 2010

Marie-Antoinette


Dans le fond, si je suis honnête, ce que j'aimais avec lui, ce n'était pas de pouvoir jouer à porter un masque, mais bien de pouvoir être finalement moi-même. Être celle que je suis, mais que je ne montre jamais. On m'a appris le féminisme et la retenue. Avec lui, je pouvais être putain, matérialiste, superficielle et même silencieuse. Je pouvais enfin laisser mon cerveau de coté pour l'écouter parler, mais sans rien devoir retenir. Je n'avais pas à faire semblant de ne pas aimer être traitée en objet. Je pouvais boire du champagne, manger du tartare et garder mes talons hauts durant l'amour. Somme toute, je pouvais enfin me laisser être femme...

Love triangle

Guy : «She said she would break my heart. Good luck.»

Girl 1, in her head, : «It's because you don't have one.»

Girl 2, knowing what Girl 1 was thinking, : «Or, it has already been broken.»

samedi 13 novembre 2010

Comparaison dans le vide

Comme cet amant qui me répétait chaque fois ne pas savoir ce qu'il faisait chez moi, qu'il aimait quelqu'un et qu'il était heureux. Comme celui qui affirmait penser à moi sans arrêt, mais qui préférait se réveiller auprès d'une autre. Ou encore celui pour qui le sexe était sacré, mais qui ne me rappelait jamais le lendemain.

Comme cet auteur qui souffrait du même mal que moi qui m'a dit chercher à combattre LE SOMBRE.

Comme tous ceux qui m'ont menti et à qui j'ai menti en retour. Tous ces hommes devant qui j'ai été forte pour ensuite m'écrouler. Tous ces hommes qui m'ont mise en pièces, parce que je leur ai demandé.