jeudi 19 novembre 2009
Good question..
— Friedrich Nietzsche
mardi 17 novembre 2009
Wisdom
I believe that everything happens for a reason. People change so that you can learn to let go, things go wrong so that you appreciate them when their right, you believe lies so you eventually learn to trust noone but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
Marilyn Monroe
samedi 14 novembre 2009
Alter égo
Ces jours là, au moins, elle savait distinguer un bon présage d'un mauvais. Mais les autres jours étaient des traîtres, car le sentiment du destin y devenait si fort qu'il se transformait, en elle ou à ses cotés, en un esprit hostile capable de deviner les précautions qu'elle prenait pour se garder des mauvais présages, capable donc de lui tendre des pièges. Ainsi, ce qui parraissait à première vue un signe heureux pouvait bien n'être, en somme, qu'une embûche à éviter. Et dans ce cas, il ne fallait pas tenir compte de la cheville tordue qui ne lui avait été imposée que pour l'empêcher de sortir quand la chaudière exploserait, quand la maison prendrait feu, ou qu'une personne particulièrement indésirable entrerait en passant pour la voir.
Dans sa vie privée, dans ses rapports avec ses amis, de telles considérations atteignaient des proportions gigantesques. Elle pouvait demeurer assise une matinée entière à s'efforcer de se rappeler par le détail une brève scène ou un entretient pour recomposer en esprit toutes les interprétations possibles de chaque geste ou de chaque phrase, de chaque expression du visage ou de chaque inflexion de la voix, et de juxtapser ensuite les faits et les inerprétations. (...)
Elle semblait alors frappée d'une étrange paralysie: sans réactions, sans personnalité, le regard halluciné. Ces jours-là, les amis qui la connaissaient bien disaient: «Kit est dans un de ses jours»...
-Un thé au Sahara
Paul Bowles
Difficulté à respirer.
-Frédéric Beigbeider
lundi 2 novembre 2009
My Darling?
The rules of mere existence, by Lev.
samedi 31 octobre 2009
Why are you staring?
— A Million Little Pieces
vendredi 23 octobre 2009
Constance Exsangue
J'ai relu l'avalée des avalés pour la énième fois cette semaine. Ce livre là vient toujours me chercher un peu trop profondément; et plus les années passent, pire c’est. Réjean Ducharme n’est pas bon pour la solitude, quand on se sent seul on devrait l’éviter. Mon présent état d’esprit à tout de même fait que j’ai ressentie le besoin de m’y replonger, dans l’espoir d’y trouver des vérités qui m’auraient échappées au cours de mes précédentes lectures.
La solitude est un des thèmes principaux du roman. L’amitié aussi. La relation entre Bérénice et Constance Chlore (rebaptisée Constance Exsangue après sa mort) m’a troublée plus que jamais. Elles m’ont émues jusqu’aux larmes.
Bérénice et Constance: deux personnes, même personne. Puis, Constance est morte. C’était un accident, un bête accident. C’était une journée où il faisait beau. À part l’angoisse qui les tenaillaient depuis les dernier jours, rien ne laissait prévoir la catastrophe. Puis, pouf! Plus rien. Une voiture est passée et la pauvre a été fauchée.
Cette fin abrupte m’a toujours fait mal. Elle me chavirait en tant que lectrice. Elle me chavire encore autant. Mais maintenant j’ai compris: Constance, stupéfiante de beauté et d’insolence, ne pouvait peut-être juste pas vieillir...
«Constance Chlore n’est plus. Drôle d’idée. Sur le coup, j’ai perdue les pédales. Maintenant, je ne sens rien. Donc, c’est ça la mort de Constance Chlore. Donc, c’est ça, une feue Constance Chlore. Si elle m’entendait la pauvre, elle qui avait tant de respect pour les décédés. Mais, belle amie, est-ce qu’on est responsable de ne pas avoir de larmes, est-ce que le puit est responsable de ne pas avoir d’eau?»
samedi 17 octobre 2009
mardi 13 octobre 2009
Nostalgie.
entendre un daï qui rit. »
Alain WEILL.
En ce temps-là, tout était grand. Nous passions nos journées dans de grandes écoles et nos nuits dans de grands appartements. Nous avions de grandes mains, des grands-parents et de grandes espérances. Les adjectifs qui revenaient le plus souvent dans nos conversations étaient «grandiose», « immense », « gigantesque », « énorme ». Nous-mêmes n'avions probablement pas terminé notre croissance.
De grands hommes ordonnaient de grands travaux, d'autres opéraient de grands change- ments un peu plus à droite sur la carte de la Grande Europe. De grandes épidémies menaçaient nos grandes envolées lyriques.
Nous avions grand-peur que cela ne tourne mal.
À force, nous étions tentés d'être des gagne-petit. Je me souviens que nous traînions beaucoup. Il y avait des après-midi pluvieux avec des amis qui passaient. Il y avait quelques fêtes et des filles qui respiraient. On pouvait clairement voir l'air entrer dans leurs poumons, gonfler leur poitrine et ressortir par les narines. Il y avait la mode des chemises à carreaux et celle du nihilisme post-moderne. Il y avait des tulipes dans le vase du salon et une planche de bois avec du saucisson coupé en tranches épaisses sur la table.
Bref, il n'y avait pas de quoi se plaindre.
-Frédérique Beigbeider
samedi 10 octobre 2009
La lady Lanvin
- Alber Elbaz.
Mr. Elbaz, merci.
I want to die with you.
...for that what I call
«kamikaze women.» I call them
kamikazes because they crash
their plane. They crash it into
you, and you die with them.
As soon as there's little
chance of it working out...
...something clicks in my mind.
Maybe because I am a writer.
A damatic or aesthetic
component becomes right...
...and I go after that person.
There's a certain dramatic
ambience that's almost...as if
I fall in love with the
situation.
Of course, it has not worked
out well for me.
Husbands ans Wives, 1992
Woody Allen
jeudi 8 octobre 2009
La montréalaise
Elle dit chercher un appartement plateau Mont-Royal, 80-100m², exposé au sud, adore prendre son café au Olympico et ne boit que des latte sans sucre. Le mile-end, c’est le quartier qu’elle préfère. Elle achète ses chaussures Pierre Hardy en ligne et ses produits végétariens sur St-Denis. Gouailleuse et pleine d’énergie, elle dit connaître les prénoms de tous les commerçants de son quartier. Elle ne tarit pas d’éloge sur son fleuriste boulevard Saint Laurent, qui lui dépose, chaque semaine, dans un grand vase de son salon, une branche d’arbre en fleurs!
Elle se sent montréalaise car elle a une vie de quartier. Mais aussi grâce à la nuit où elle rencontre beaucoup de gens. «La nuit montréalaise, cela fait de vous une montréalaise, non?» Ses adresses : Aux vivres et la Quincaillerie. Toujours les deux mêmes, en boucle et pour toujours!
«Moi, maintenant, je ne suis plus apatride, je suis montréalaise car je connais des gens!».
La preuve, elle cours les lancements littéraires, les samples sales, rue chabanel, et a toujours une place, première rangée, durant la semaine de la mode. Elle adore les cupcakes de Crazy about cupcakes, fréquente Lemeac, avenue Laurier, dans Outremont, fredonne les chansons de Jean Leloup accompagné d’une guitare et de succulents verres de vin rouge chez ses copines. Sa librairie favorite? Le Port de tête pour ses soirées, Le marché du livre pour ses usagés.
De Montréal, elle aime les ponts, les voies ferrées et les ciels. Plus pragmatique, elle cite la rue Prince-Arthur pour ses restaurants et les pierres qui en pavent le chemin. Elle ne se déplace qu’en taxi, ou à pied. Le métro, elle l’emprunte parfois pour la ligne orange, entre baubien et sherbrooke.
En vrac, pour elle, «être québécoise et montréalaise c’est un compliment. La montréalaise est une femme affranchie. Comme si on était la plus élégante, comme si l’on pouvait séduire tout les hommes»...
dimanche 4 octobre 2009
Pour l'amour de la botte
Jusques en haut des cuisses
Elle est bottée
Et c'est comme un calice
A sa beauté
-Serge Gainsbourg
dimanche 27 septembre 2009
jeudi 24 septembre 2009
Décalage temporel.
mardi 22 septembre 2009
Rules to live by.
Don't get tricked into asking him out. If he likes you, he'll do the asking.
If you can find him, then he can find you. If he wants to find you, he will.
Men don't forget how much they like you. So put down the phone.
If he's not calling you, it's because you are not on his mind.
If he creates expectations for you, and then doesn't follow throught on littles things, he will do the same for big things. Be aware of this and realize that he's okay with disapointing you.
Don't be with someone who doesn't do what they say they're going to do.
People tell you who they are all the time. When a man say's he cant be monogamous, you should believe him.
Your lost self-esteem may take longer to find than a new boyfriend, so prioritize accordingly.
Bad boys are actually bad.
Life is hard enough as it is without choosing someone difficult to share it with.
No answer is your answer.
samedi 19 septembre 2009
Expérience érotique.
-John Waters
cinéaste.
mardi 15 septembre 2009
Geek love
dimanche 13 septembre 2009
samedi 12 septembre 2009
That Super Cute Quirky Girl From that Movie
bonerparty:
Fellas: we’ve got some bad news for you. The adorable female lead from your favorite quirky movie would be an obnoxious maniac if she were a real person.
Text from: http://bonerparty.tumblr.com/
vendredi 11 septembre 2009
Raisons de rechercher l'homme-alpha:
1. J'ai déja des amies, merci.
2. J'en ai asser de payer des verres à des gars qui ne veulent même pas coucher le premier soir.
3. Parce qu'à 11h30 tout les jours, je regarde avec nostalgie par la fenêtre du bureau en me demandant ce qu'il est devenu le gars de l'annonce coca-cola. Vous savez, celui avec les gros bras qui transpirait si bien dans son vieux pick-up.
4. Et puis, les hommes sensibles, c'est passé de mode. Maintenant, on veut du rock, un Pete Doherty et des anecdotes de soirées qui finissent en prison.
5. Parceque personne n'ose plus m'opposer un « Ta gueule» définitif quand je pique des crises. Alors que moi, je ne supporte plus de m'entendre hurler.
6. J'en ai asser de porter la culotte alors que j'ai juste le gout d'être en string.
7. Ma mère était peut-être féministe mais moi, je déteste Isabelle Alonso et toutes celles qui ont convaicu les hommes de me laisser payer une fois sur deux au resto.
8. Et finalement, si ça continue, que les choses soient claires: je vais finir par me tirer avec un plombier polonais..
mercredi 9 septembre 2009
Petit suicide
-Je vous en prie, dit-elle.
-Bien.
Mes vêtements trainaient sur la moquette et je commençai à les remplir.
-Je ne sais pas du tout pourquoi j'ai fai ça...
-Petit suicide, dis-je.
Romain Gary
Clair de femme.
mardi 8 septembre 2009
Wisdom and the city?
Ainsi parlait Zarathoustra
J'aime ceux qui sont pleins d'un grand mépris, parce que ce sont eux qui vénèrent et qu'ils sont des flèches du désir d'aller vers l'autre rives.
J'aime ceux qui ne vont pas tout chercher par-delà les étoiles une raison pour décliner et être des victimes: mais ceux qui se sacrifient à la terre, afin que la terre soit un jour celle du surhumain.
J'aime celui qui vit afin de connaître et celui qui veut connaître afin qu'un jour vive le surhumain.
Ainsi il veut son déclin.
J'aime celui qui travaille et invente afin de bâtir la demeure du surhumain et préparer pour lui terre, bête et plante: car ainsi il veut son déclin.
J'aime celui qui aime sa vertu car la vertu est volonté de déclin et une flèche du désir.
J'aime celui qui ne garde pas pour lui une seule goute d'esprit,mais qui veut être entièrement l'esprit de sa vertu : c'est ainsi qu'en tant qu'esprit, il franchit le pont.
J'aime celui qui veut faire de sa vertu son penchant et sa fatalité: c'est ainsi qu'il veut encore vivre au nom de sa vertu et qu'il ne veut plus vivre.
J'aime celui qui ne veut pas avoir trop de vertus. Une vertu est davantage vertu que deux, parce qu'elle est davantage noeud auquel se pend la fatalité.
J'aime celui dont l'âme se prodigue, qui ne veut pas de gratitude et qui ne rend rien: car il donne toujours et ne veut point se réserver lui-même.
J'aime celui qui a honte quand le dé tombe à son avantage et qui demande alors: suis-je donc un tricheur? - Car il veut son déclin.
J'aime celui qui fait précéder ses actes de paroles d'or et qui tient toujours plus qu'il ne promet: car il veut son déclin.
J'aime celui qui justifie ceux qui viendront dans l'avenir et qui délivre ceux qui sont venus dans le passé: car il veut périr de ceux qui sont présents aujourd'hui.
J'aime celui qui châtie son dieu parce qu'il aime son dieu: car il faut périr de la colère de son dieu. J'aime celui dont l'âme est profonde même dans la blessure et qui peut aussi périr d'une chose insignifiante: ainsi il franchit volontier le pont.
J'aime celui dont l'âme déborde, de sorte qu'il s'oublie lui-même et que toutes choses soient en lui: toutes choses ainsi deviennent so déclin.
J'aime tout ceux qui sont comme de lourdes gouttes tombant, une à une, du nuage sombre suspendu au-dessus des humains: ils annoncent la venue de la foudre et périssent, annonciateurs.
Voyez, je suis un annonciateur de la foudre et une lourde goutte est tombée du nuage: cette foudre a pour nom le surhumain.