Et si je disgresse comme ça constamment et perds le fil à tout bout de champ, c'est en lien direct avec le fantasme de ton corps fluide, à cause de tes cheveux qui sentent les arbres, sans oublier ta démarche désinvolte de matou de ruelle, de gars qui ne se retourne pas après le dernier baiser. Je n'ai jamais compris exactement comment tu t'y étais pris pour charmer les trois quarts des montréalais agés de dix-huit ans à quarante ans, gay, bis ou hétéros, probablement parce que tu n'As pas besoin d'eux, qu'ils le sentent, que tu ne demandes rien à personne et n'attends rien des autres. Tu utilises le verbe aimer d'une curieuse façon, à l'impératif, deuxième personne du singulier, tu ne veux pas dire je t'aime et encore moins qu'on te le dise. Aime, dis-tu comme jésus-christ l'a bien voulu avant moi. Tu t'exprimes comme un mystique sexy.
Vois dans quel état ça me met.
- M-H Poitras
lundi 7 juin 2010
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