Seule, dans ce pays où j'ai perdu tout mes repères, je continue à penser à toi. La nuit, je fais des rêves terribles où des hommes armés tranche la gorge des jeunes filles qui dorment, seulement parce qu'elles sont blanches. Je pleure tout les soirs, de peur qu'ils reviennent me visiter. J'aimerais tant pouvoir te dire ces choses, et que tu veuilles les entendre. Savais tu que, parfois, je pose devant le miroir en imaginant que tu puisses m'y voir dans ton reflet? Les meubles craquent, les bruits m'effraient et je pleure d'être si loin. Souvent, le coeur me monte dans la gorge tellement que je ne peux plus parler, encore moins respirer. L'éloignement est comme un vertige intense. Ça doit ressembler à ça mourir de toi.
dimanche 24 avril 2011
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