dimanche 12 septembre 2010

Reflet

Dans le désordre, quand j'écris, tu es là. Dans la glace, quand je lève les yeux, tu es là. Quand je sors de chez moi, que j'enfile mon trench et mes ballerines, je suis toi.
Savais-tu que je t'attends toujours?
Je te cherche désespérément, dans le métro, au supermarché (tu sais, ceux qui nous attirent la nuit, avec leurs néons, comme des phares perdus en plein milieu des beaux quartiers) où-es tu; parmi les fruits?
Je lis des livres que tu as lus, juste pour penser comme toi. Je couche avec des hommes qui t'ont connu, juste pour me rapprocher de toi. Et ainsi, perdue dans mes draps blancs, je peux finalement transpirer ces larmes, qui ne m'appartiennent plus.

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