Tu traverses la foule, cigarette à la main, l'air désoinvolte. Tu ne m'as pas encore vue, d'ailleurs tu ne vois personne.
Paradoxalement, toi, tu ne passes pas inaperçu. Quand tu marches, les gens s'écartent automatiquement de ton chemin, répondant à une force qu'ils ne contrôlent pas. Tu as cet effet-là; tu stupéfies par ta beauté.
Tu me parles littérature, me considérant comme un mentor en la matière. Moi, je joue le jeu. Je suis toujours belle, intelligente et surtout gentille autour de toi.
Ta peau est douce comme celle d'un enfant, étrange contraste avec ton corps d'homme. Tes bras sont plus grands que nature et les paumes de tes mains, plus grandes que mon visage. Tu sens l'été et ta salive goûte l'eau.
Quand on fait l'amour, je réussis à croire que tu m'aimes et je ne peux m'imaginer que tu puisses un jour en vouloir une autre. Cependant, tu en veux d'autres, plusieurs autres...
Tu me donnes envie de te faire des enfants et quand je pars de chez toi, j'ai toujours des larmes dans les yeux.
mardi 13 avril 2010
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Comme tu écris bien! Je ressens ce que tu écris, je peux presqu'entrer dans tes pensées. J'ai sûrement ressenti les mêmes sentiments un jour car je suis touchée par tes écrits. Ma mémoire ne veut plus aller trop loin en arrière. Une nouvelle vie a commencé il y a longtemps. Mais la toute première vie ne cesse de vouloir garder sa place dans ma mémoire...
RépondreSupprimerj'adore. ca me fait penser aux textes de marie helene poitras
RépondreSupprimerMerci, j'ai découvert ton blog en même temps, très intéressant.
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